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samira.benarbia@sbconsulting-rh.fr

Les secteurs du transport et de la logistique continuent d’afficher leur bonne santé et le recrutement se fait à tous les niveaux de formation. Découvrez l’ensemble des métiers de ce secteur.

vec la mondialisation des échanges, le développement du tourisme et le boom du e-commerce, les secteurs du transport et de la logistique continuent d’afficher leur bonne santé. Qu’elles soient spécialisées dans la route, l’air, la mer ou le rail, les entreprises du secteur sont en quête de professionnels de tous niveaux.

Recevoir chez soi un colis commandé sur internet, prendre le métro pour aller travailler, solliciter une entreprise de déménagement… Autant de situations du quotidien qui nécessitent d’avoir recours à un ou plusieurs moyens de transports. Et les particuliers ne sont pas les seuls concernés. Toutes les entreprises font aujourd’hui appel à des sociétés de transport afin d’acheminer jusqu’à elles leurs matières premières et d’expédier leurs marchandises vers leurs clients ou des points de vente.

Des transports partout, pour tous

Route, air, mer, fleuve, rail : les moyens de transport utilisés sont très diversifiés, même si l’essentiel du chiffre d’affaires du secteur reste l’apanage du transport routier. Quant à la logistique (la « supply chain » en anglais), elle se développe partout, étant devenue une composante clé de la compétitivité des entreprises alors qu’elles cherchent continuellement à optimiser l’organisation de leur production et la gestion de leur stock. Les entreprises du transport et de la logistique concentrent 1,9 millions d’emplois en France, soit près de 8 % des salariés du secteur marchand non agricole.

Les nouveaux débouchés du secteur transport et logistique

Et l’avenir ne s’annonce pas moins prometteur ! Le boom du e-commerce, devenu en quelques années un mode courant de consommation, permet d’envisager des débouchés intéressants. Même constat pour le transport de voyageurs qui s’est trouvé de nouveaux marchés à travers le développement du low-cost aérien, des croisières ou encore de l’apparition des très gros porteurs comme l’A380. Autres débouchés à suivre dans un avenir proche : la recherche et le développement de transports plus respectueux de l’environnement.

Du chauffeur routier au cadre commercial en passant par le logisticien ou le cariste, les métiers du secteur sont composés d’une large palette de profils, recrutant à tous les niveaux. Selon les travaux de prospective des métiers et qualifications à l’horizon 2022 réalisés par la Dares et France Stratégie, 540 000 postes seraient à pourvoir, dans le secteur dont 223 000 conducteurs de véhicules. Si ces emplois seront engendrés en grande partie par les futurs départs en retraite, 83 000 emplois seraient créés en revanche.

Liste des métiers du transport et de la logistique

Du transport :

De la logistique :

De la vente :

De la technique :

 

  • Responsable logistique ou Supply chain manager
    Lui ne va pas s’occuper seulement de gérer les stocks mais toute la chaîne logistique de l’entreprise (supply chain en anglais) : de la commande et de l’arrivée des matières premières, à la livraison du produit aux clients en passant pas le processus de production, d’emballage et de stockage. Son objectif : éviter les goulots d’étranglement, les retards, les surcoûts, les manques de communication entre services, le travail inutile, qui font perdre de l’argent à l’entreprise et baisser le service rendu au client. En un mot, rendre les flux plus… fluides, et l’entreprise plus efficace donc plus rentable. On le comprend : les qualités à avoir sont nombreuses puisqu’il faut être non seulement rigoureux et organisé, mais avoir un bon sens relationnel et être réactif et dynamique. D’autre part, la fonction est transversale : elle touche à tous les services de l’entreprise et conviendra bien aux profils généralistes plutôt qu’aux spécialistes qui préfèreront se consacrer à un seul service de l’entreprise (technique, financier ou commercial).
    Formation
     : selon la taille de l’entreprise, le niveau bac + 2 à bac + 5 est requis. DUT QLIO (Qualité, logistique industrielle et organisation), licences professionnelles Logistique globale ou Management logistique (bac + 3), formation Responsable en logistique CERELOG (bac + 4) organisé par l’AFT-IFTIM, diplômes (bac +5) d’écoles spécialisées comme l’ESLI de Redon, L’Institut international de management pour la logistique (IML), ou diplômes de troisième cycle de l’université (Master 2 en logistique dans plusieurs universités).
  •  

·       Ecoles d’ingénieurs et de commerce : des spécialités logistique à bac + 5

  • Devant la montée des offres d’emplois et les nouveaux besoins de compétences en logistique, les grandes écoles proposent de plus en plus de spécialisations « logistique » en fin de parcours.
    – Exemples : l’Université de technologie de Compiègne (UTC), ou celle de Troyes (UTT), l’ENI de Metz, les INSA, etc.
    – Une seule école d’ingénieurs est spécialisée en logistique : l’ISEL du Havre en cinq ans, accessible après un bac S ou ES.
    Enfin, plusieurs écoles de commerce renommées proposent désormais leur Mastères « supply chain » : l’Essec, HEC, et l’ESC-EAP. A la frontière entre la gestion, la technologie, et le commercial, la logistique peut en effet être abordée à partir d’une formation d’ingénieur comme d’une formation commerciale. Encore une de ses originalités !